Le MAR test :

 

Il permet la détection des anticorps anti-spermatozoïdes
Des globules rouges de mouton ou des particules de latex recouverts d’anticorps humains (des immunoglobulines G, ou IgG) sont mélangés avec le sperme à analyser. Ensuite, un antisérum anti-IgG est ajouté. S’il y a agglutination entre les particules et les spermatozoïdes mobiles, c’est que le sperme contient des anticorps anti-spermatozoïdes.
Si 10 à 50% des spermatozoïdes mobiles adhérent aux particules on peut suspecter une infertilité immunologique. Elle est probable quand plus de 50% d’entre eux adhèrent aux particules.
Cette expérience peut se faire avec des particules recouvertes d’IgA ou d’IgM et l’antisérum associé. On détermine ainsi la variété d’anticorps en cause.

 

 

Le test aux immuno-biles :

 

Ce test permet de détecter quelle est la classe d’anticorps présente dans le plasma séminal mais également de détecter la région des spermatozoïdes sur laquelle ces anticorps sont fixés. Au-moins 100 spermatozoïdes mobiles sont nécessaires pour réaliser ce test.
Les spermatozoïdes sont placés dans une suspension de billes de polyacrylamide. Sur ces billes sont  fixés Des anticorps de lapin anti-immunoglobulines humaines. Les spermatozoïdes mobiles recouverts d’anticorps vont se fixer sur les immuno-billes.
Si 20% des spermatozoïdes mobiles sont porteurs de billes, le test est positif. Il n’y aura influence clinique que si 50% minimum de spermatozoïdes mobiles ont fixé les billes.
On peut préparer différentes immuno-billes (IgA, IgG, IgM) et ainsi détecter quels sont les anticorps présents.
Grâce à ce test, on peut aussi localiser la région du spermatozoïde qui fixe l’anticorps (flagelle, tête, pièce intermédiaire).