Ces dosages permettent:
– d’évaluer l’efficacité de la désensibilisation hypophysaire au J2 : bonne efficacité si le dosage est inférieur à 50pg/ml.
– d’évaluer la courbe de croissance qui doit être la plus régulière possible à partir du jour 6 ou 7.
– de déclencher lorsque le taux est de 150 pg/follicule mature à l’échographie. (pg = picogrammes)
– d’annuler l’essai lorsque les taux chutent ou stagnent.
– d’annuler le déclenchement lorsque le taux atteint 3000 à 4500, selon les équipes, en raison du risque élevé d’hyperstimulation.
Dans ces situations, on arrête le traitement stimulant (pas les inhibiteurs) jusqu’à ce que le taux d’E2 redevienne acceptable, et ensuite on déclenche.
Intérêt de ce dosage, sujet à controverses:
Le monitorage des taux d’oestradiol est sujet à controverses à l’heure actuelle, car plusieurs études ont montré que le taux d’oestradiol ne serait corrélé ni au pronostic de la FIV, ni au risque d’hyperstimulation ovarienne (celle-ci pouvant apparaître chez des patientes présentant de faibles taux d’E2).
Il n’existerait aucune différence sur les taux de grossesse et d’hyperstimulation chez les groupes suivis par échographie seule et chez ceux suivis par l’association échographie/ dosage de l’oestradiol.
D’autres études ont montré que des taux d’oestradiol de 70 à 140pg/follicule mature donnent les meilleurs taux de grossesse, et que des taux plus élevés ne seraient pas de bon pronostic.
Ces résultats amènent certains centres à abandonner le dosage de l’oestradiol, au cours de l’induction, chez les patientes normo-répondeuses à l’échographie.
Provames et FIV :